L’essor des business model du e-commerce
Quand on pense e-commerce on a souvent les mêmes choses qui nous viennent en tête : Amazon, Ebay, dropshipping… On voit tous à peu près ce que c’est, mais pour beaucoup cela reste assez vague.
Le concept est simple quand on y réfléchit, tous les éléments du commerce physique, mais virtuel.
Les boutiques deviennent des sites internet, les vendeurs deviennent des bots ou des adresses mails, la boîte aux lettres devient le sac de courses. Simple en effet, mais il serait triste de réduire le e-commerce comme étant le double digital du commerce traditionnel tant les possibilités qu’il offre sont immenses, et encore inconnues pour la plupart !
Pensez à Uber ou Airbnb, ces deux entreprises ont modestement commencé comme des e-commerces de service, aujourd’hui elles ont supplanté leurs concurrents traditionnels que sont les hôtels et les compagnies de taxi, créant au passage un nouveau terme : l’Uberisation, qui est le fait pour un professionnel et un client d’être mis directement en contact par l’intermédiaire d’une plateforme virtuelle.
Ce qu’il faut retenir de tout ça c’est qu’en terme de Business model, l’e-commerce ne manque pas d’innovations, et chacun pourra y trouver son bonheur, qu’il soit acheteur ou bien vendeur.
Grands courants et business model existants
Parmi les grands courants du e-commerce, à partir desquels les business model sont développés, on trouve bien sûr les modèles en B2C (Business to Consumer), où le vendeur va vendre son produit directement au consommateur final via son site e-commerce. C’est LE modèle classique de la boutique en ligne, mais également des grandes marketplaces telles Amazon ou Leboncoin. À la différence que ces derniers utilisent de plus en plus le business model de “plateforme”, en fournissant aux vendeurs et acheteurs une place de marché virtuelle où tous peuvent se rencontrer et opérer des transactions (selon les règles du propriétaire de la plateforme).
On trouve aussi bien sûr les modèles en B2B (Business to Business) : des vendeurs professionnels vont échanger des matières premières, du matériel ou encore des produits destinés à être vendus à des particuliers. Le principe est très similaire à l’e-commerce B2C et les marketplace B2B spécialisées se développent fortement sur internet.
Dans les modèles moins traditionnels mais tout aussi porteurs, on peut citer le C2C (Consumer to Consumer), où les vendeurs tout comme les acheteurs sont des particuliers, c’est le cas par exemple du site Ebay.
L’intérêt pour le site sera ici de développer un business model de plateforme comme évoqué plus haut, et qui permettra aux utilisateurs d'interagir entre eux et d’opérer des transactions. À noter que le succès d’un business model de plateforme, qu’il soit en B2C, en B2B ou en C2C, sera entièrement déterminé par la capacité ou non du site à attirer des utilisateurs sur sa marketplace.
Autre modèle moins connue où développer un business model novateur : le C2B, ici c’est le particulier qui est au service de l’entreprise, on peut citer par exemple la mise à disposition par des particuliers d’images, d’illustrations ou de musiques visant à être achetées et utilisées par les entreprises via des sites comme Shutterstock.
On peut aussi penser à Fiverr, une plateforme où des prestataires de service particuliers vont accomplir des tâches diverses pour des entreprises (ou parfois pour d’autres particuliers).
Un terrain de jeu fertile pour les nouveaux entrepreneurs
Vous l’aurez compris, la diversité des transactions et des acteurs en e-commerce, ainsi que la variété croissante des business model qui leurs sont adaptés vont bien au-delà du commerce traditionnel.
Que ce soit via du dropshipping ou bien à travers un service virtuel révolutionnaire à destination des administrations publiques (car oui, le Business to Government (B2G) ça existe aussi !), chacun peut trouver dans le e-commerce un moyen de développer son entreprise ou simplement d’arrondir ses fins de mois.
Il y a seulement quelques années, lancer son affaire voulait dire trouver des locaux, de l’équipement, des employés, faire des stock etc… Aujourd’hui le e-commerce permet de se lancer sans investir un millième de ce qu’il fallait avant.
Les quelques exemples de business model évoqués dans cet article ne sont qu’une fraction des possibilités, et même si ceux-là ont été déjà développés, ils peuvent encore se décliner selon les secteurs, les publics, les supports… C’est le cas par exemple du “m-commerce” (Mobile Commerce) qui reprend les codes du e-commerce mais sur mobile.
Alors on se renseigne, on déniche son business model et on lance le business de demain !
Les business models du e-commerce - Bulletin privé
Contexte : Rédaction d'un article présentant les principaux différents business models que permet le e-commerce. Destiné à un groupe privé axé business.
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